Les députés soulignent que la PAC n’est pas seulement un outil en termes d’approvisionnement alimentaire et de développement rural, mais également pour la conservation de la biodiversité. Ils regrettent que les mesures de la PAC liées à la protection de l’environnement n’aient jusqu’à présent pas permis de mettre fin au déclin général de la biodiversité. Selon eux, il faudrait rediriger la PAC afin d’indemniser les agriculteurs pour fournir des biens publics, étant donné que le marché n’intègre pas la valeur économique des biens publics essentiels que l’agriculture peut fournir. Les paiements de la PAC, notamment ceux versés à partir de 2014, devraient être « régis par des règles strictes en matière de conditionnalité » qui contribuent à la préservation de la biodiversité et des services éco-systémiques, couvrant les directives sur les oiseaux, les habitats, l’eau, les pesticides et les biocides. Il est nécessaire de renforcer l’inspection des pratiques agricoles afin d’éviter la perte de biodiversité. « Toutes les subventions actuelles néfastes pour l’environnement » devraient être identifiées et supprimées d’ici 2020, ajoutent les députés.
Le texte sera soumis au vote de la plénière lors de la session d’avril à Strasbourg.
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