La proposition faite par la Commission européenne s’appuie sur la dégressivité des aides directes et leur plafonnement à 300 000 euros. Pour les eurodéputés écologistes, ce plafonnement doit être de 100 000 euros par exploitation agricole et par an. Selon José Bové, cette mesure politique permettrait « d’assurer les revenus des paysans – comme c’est le rôle de la PAC historiquement – plutôt que de maintenir des monstres agricoles et les rendre soit disant compétitifs ». Elle débloquerait également 6,3 milliards d’euros chaque année (contre 1,4 milliard d’euros selon la proposition de la CE). Pour EELV, cette marge de manoeuvre permettrait de redistribuer les soutiens publics de manière plus équitable entre les Etats membres et entre les agriculteurs, tout en facilitant l’émergence de pratiques agricoles moins polluantes et en soutenant l’emploi dans les zones rurales.
Pour lire le document des eurodéputés Verts/ALE : La réforme de la Politique agricole commune, c’est maintenant ou jamais