Début 2024, la tension monte dans plusieurs pays de l’Union européenne. Les agriculteurs, qui ont initialement manifesté contre la hausse...
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Le Commissaire Ciolos est plutôt confiant sur l’aboutissement de la réforme de la PAC, qu’il espère rapide maintenant : il ne voit pas ce qu’on pourrait gagner à faire durer plus longtemps les négociations, si ce n’est de l’incertitude.
Pour Paolo De Castro, les avancées de ces dernières semaines sont nombreuses.Il défend « une bonne réforme et pas simplement une réforme pour une réforme ». Même si pour lui, cette réforme n’est pas ce dont le Parlement a rêvé, il faut tout faire pour qu’elle soit acceptable. Il estime qu’elle constitue un premier pas dans la bonne direction.
Face aux reproches de greenwashing de la PAC, Dacian Ciolos défend le maintien des 30% du premier pilier pour les mesures de verdissement, malgré les réactions vives que cette proposition avait suscitée. Il se réjouit que ces paiements verts (associés aux pratiques de diversification, de maintien des prairies permanentes et des surfaces d’intérêt écologique) soient mis en place sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Pour le Président de la commission agriculture du Parlement européen, le verdissement de la PAC est une opportunité, il faut cependant éviter aux agriculteurs européens d’être submergés par trop de paperasses et de devenir moins compétitifs. Les négociations portent également sur le niveau de pénalités de ce verdissement, et tendent à se rapprocher de la position défendue par la Commission européenne, c’est-à-dire, vers une pénalité allant au-delà du montant touché par l’agriculteur pour les paiements verts, reste à déterminer la limite de cette pénalité.
Le Parlement comme la Commission européenne défendent l’importance d’un programme obligatoire pour les États-membres, destiné aux jeunes agriculteurs, alors que le Conseil se positionne en faveur de programmes volontaires. Dacian Ciolos dit ne pas voir quels arguments le Conseil pourrait défendre pour rejeter cette proposition.
Enfin, d’après le Parlement européen, les négociations avancent bien et sont proches d’un accord pour le développement rural et le règlement horizontal (gestion des fonds, systèmes de contrôle, de sanctions,…). Les règlements sur les aides directes et les OCM sont encore largement discutés.
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