En effet, dans la proposition du paquet législatif de la prochaine PAC, la Commission européenne, dans le cadre du verdissement du 1er pilier propose entre autres, un « paiement vert » basé sur trois pratiques :
– La diversification des cultures ;
– Le maintien des prairies permanentes ;
– La préservation des réservoirs de biodiversité et des paysages.
C’est cette dernière pratique qui demande aux agriculteurs de veiller « à ce qu’au moins 7 % de leurs hectares admissibles, à l’exclusion des surfaces consacrées aux prairies permanentes, constituent des surfaces d’intérêt écologique, telles que des terres mises en jachère, des terrasses, des particularités topographiques, des bandes tampons et des surfaces boisées ».
Dacian Ciolos a fait savoir que » Les agriculteurs n’auront pas forcément besoin de mettre en jachère des parcelles réservées à la production » si, par exemple, les surfaces boisées de leur exploitation suffisent à atteindre le seuil de 7 %. Il n’est » dans l’intérêt de personne de provoquer un conflit entre la production agricole et le souci de la durabilité « .
Rappelons que le président de la DBV (Fédération allemande des agriculteurs), Gerd Sonnleitner avait fait connaître l’opposition de son syndicat agricole contre l’importance des « zones d’intérêt écologiques » dans les futurs paiements directs de la PAC (voir l’actualité CAP-eye sur ce sujet)
Pour lire l’article sur la France agricole : cliquer ici
Pour lire les propositions faites par la Commission européenne dans le cadre de la réforme de la PAC : cliquer ici
Un résumé de cette proposition est disponible ici
Pour connaître les positions et propositions des Etats-membres : cliquer ici et pour celles d’autres parties prenantes (syndicats agricoles, associations) : cliquer ici